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Camina distinto
11 août 2015

Potosí, cette si belle ville qui mine tant

DSC04872Oulalah, "Potosí, la ville qui mine" : je ne suis pas peu fière de mon jeu de mots (c'est une ville minière). Mais ça résume bien mon impression du lieu, entre emerveillement et tristesse. C'est une ville que nous avons tant aimé connaître et parcourir : le centre est coloré, agréable. Du fait de l'altitude (4000 mètres !), le soleil brûle peau en journée, et les nuits sont très froides. Lors du coucher su soleil, toutes les rues se peignent d'une majestueuse couleur dorée.

Le musée de la monnaie est passionnant, il explique avec précision et de manière très claire et pédagogique l'histoire de la ville et du pays par le prisme de l'histoire de l'argent et de la monnaie locale.

Potosí es una ciudad que nos provocó ilusión (por su belleza) y desilusión (por su historia y su presente) al mismo tiempo. Nos gustó tanto recorrerla : su centro es bello, colorado, agradable. Por su altitud (4000 metros!), allá el sol quema y las noches congelan. Al atardecer, las calles se pintan de un majestuso color dorado.

El museo de la moneda es apasionante y permite entender de manera clara y pedagógica la historia de la ciudad  del país a través de su moneda y de la explotación de la plata.

Le coeur du musée de la monnaie, avec son personnage effrayant, entre ricanement et tourment. El centro del museo de la moneda, con su figura espantosa, entre risita y angustía

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Parce que Potosí, ça a été LA ville de l'argent. Vous voyez cette grande montagne sur l'une des photos, aux pieds de laquelle la ville s'étend ? Et bien c'est le Cerro Rico ("la Montagne Riche") : ce fut l'une des plus grandes (la plus grande ?) et riches réserve d'argent du monde. Et cette richesse époustouflante est à l'origine de la violence qu'a connu la ville et son peuple. De son pillage, qui a conduit inexorablement à son profond appauvrissement. Les colons espagnols, à leur arrivée dans la région, n'ont pas tardé à mettre la main sur les mines d'argent et ont exploité tant les mines que les hommes (les indiens, et des esclaves africains qui n'ont bien évidemment pas tenu le choc des conditions climatiques locales).

Aujourd'hui, les mineurs y travaillent toujours. Il est possible de visiter les mines, par agence, voire par le biais d'un syndicat de mineurs. Les copains, Océane et moi y avons beaucoup pensé, puis avons fait le choix de ne pas nous y rendre. Nous avons songé à l'intérêt de mieux connaître, et vivre l'espace d'un instant, le quotidien de ces hommes. Mais nous n'aimions pas l'aspect "mise en scène pour occidentaux" des conditions de travail si dures. Et j'ai entendu, souvent, que le profit de telles visites ne nourrissait pas les mineurs et leurs familles mais bien souvent les multinationales qui les emploient. Comment savoir, être surs ? Bref, dans le doute, s'abstenir. Et nous n'avons pas regretté notre choix.

J'en profite pour recommander l'excellentissime livre d'Eduardo Galeano (écrivain uruguayen qui vent malheureusement juste de décéder) : Les veines ouvertes de l'Amérique Latine (1971), qui décrit, de manière hyper documentée mais aussi subjective (et c'est assumé), le pillage des pays latino-américains depuis le 15ème siècle jusqu'à notre époque. D'après Galeano, et cette phrase conclut bien ce passage à Potosí : « La pauvreté de l'homme comme conséquence de la richesse de la terre ».

Nb : Potosí, ville classée par l'UNESCO à la fois au "patrimoine mondial" et au "patrimoine mondial en péril".

Porque Potosí fue LA ciudad de la plata. Ven el cerro grande en una de las fotos más abajo : pues es el Cerro Rico, que fue una de las mayores (o quizás la mayor de todas?) fuentes de plata del mundo. Y esta riqueza pasmosa fue la razón de a violencia que la ciudad, el cerrro y su pueblo conoció. De su pillaje, que se tradujo por su inexorable empobrecimiento.Los españoles conquistadores, al llegar en la región, tomaron sin esperar las minas de plata, que explotaron a su máximo. Así como explotaron a los indígenas y esclavos africanos (que no resistieron a las condiciones climáticas del lugar).

Hoy en día, mineros aún trabajan allá. Es posible visitar unas de las minas, con agencia o con un sindicato de trabajadores mineros. Mis amigos de viaje, Océane y yo decidimos que no queríamos ir, después de haberlo pensado mucho. Nos parecía muy interesante conocer, desde su realidad, el cotidiano de los trabajadores. Pero nos nos apetecía para nada esta impresión de que se expone como en una vitrina para gente occidental una realidad tan dura. También había oído un par de veces que no sé sabe bien a quién llega exactamente el dinero de las visitas, que a menudo enriquece más a las empresas que explotan la mina que a los mineros mismos. ¿Y cómo averiguar? ¿Cómo estar seguros? Así que en caso de no estar seguro, mejor abstenerse. Y no nos arrepentimos. 

Aprovecho la ocasión para recomendar el buenísimo libro de Eduardo Galeano, Las venas abiertas de América Latina, de 1971, que describe de manera muy documentada, y también subjetiva (pero eso lo asume el autor), el pillaje de os paises latinoamercianos desde el siglo 15 hasta nuestra época. E. Galeano dijo, y esta frase me parece perfecta para concluir este capítulo sobre Potosí : " La pobreza del hombre [es el] resultado de la riqueza de la tierra".

PD : Potosí forma parte del patrimonio mundial de la UNESCO, y también de la lista del patrimonio mundial en peligro.

Centre-ville. Centro

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Quand on quitte le centre-ville, le décor change... La vista es bien diferente cuando salimos del centro de la cuidad.

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Syndicat de mineurs

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 Travail de l'argent. Musée de la monnaie. Trabajo con la plata, Museo de la moneda.

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La plus célèbre représentation du Cerro Rico, où la vierge et la Montagne ne font qu'un : "Virgen del Cerro". La Virgen del Cerro, la ilustración más famosa del cerro

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 Vue sur le cerro Rico, omniprésent. Vista sobre el Cerro Rico

 

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