Chili : San Pedro de Atacama. Belleza de la naturaleza

Chili, c'est parti !

A Purmamarca, Argentine, voici Ainitze, Oroitz et moi qui attendons le bus de 10h30. Sous une pluie battante, chose rare ici, à un arrêt qui n'en est pas un puisque nous attendons sous un arbre, sans de quoi nous asseoir, au bord de la route. Un bus qui n'arrive pas... 10, 20, 30, 40 minutes, et toujours rien. Nous trois, et nos six autres compagnons de galère, nous inquiétons, il parait que le bus n'a pas pu franchir une route, inondée... Et la pluie, ça mouille en attendant !! Finalement il arrive, avec une heure de retard, rien de bien grave. Et quel bonheur d'être au chaud et au sec à l'intérieur.

Nous y voilà donc, après des heures de poireautage à la frontière, et des paysages sur la trajet absolument fabuleux : San Pedro de Atacama. Ca a de la gueule, comme nom, non ?

La ville, du moins le centre, n'a rien d'une ville, c'est une succession d'enseignes de vente d'excursion, d'aubrges et hôtels, et quelques petits supermarchés bien chers. Tout y parait factice, ça pourrait être mignon si c'était "vrai".

Mais nous étions prévenus (merci Lonely Planet), donc pas de déception à la clé. Et nous voici partis pour deux excursions, qui valent de très, très, très loin le déplacement.

Une trampette dans la laguna salada (lagune salée), en gros des lacs au milieu de déserts de sel aux-mêmes au milieu d'un désert de terre. Une eau tellement salée que tu flottes et tu ris comme un âne à faire des roulés boulés dans l'eau, à faire la planche ou la sieste. Endroit sublime et moment franchement sympa, d'autant que l'"excursion" ne comporte pas plus d'une quinzaine de participants, ce qui permet à l'ambiance d'être bonne.

Le tout suivi par un apéro au coucher de soleil avec vue sur ces étendues désertiques.

Puis, les geysers, à 6h du matin et par moins 5°, parce que c'est comme ça qu'on les voit bien. Non seulement c'est beau, mais en plus c'est merveilleux. Assister à ce spectacle a quelque chose d'indescriptible. C'est comme si la nature cherchait à nous confondre : de la flotte qui surgit soudainement et sans crier gare d'un cratère, comme un bout de vague sur une côte atlantique, mais brûlante et inquiétante, signe d'une vie souterraine que l'on peine à imaginer.

Et aux retour de tout ça... les paysages. Que dis-je, les PAYSAGES, parce que là il faut une majuscule à chacune des lettres du mot.